Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
cf-raival.over-blog.com

Comité des fêtes de Raival

Monument érigé en forêt d’Erize la Grande, dit : la Vierge

Monument érigé en forêt d’Erize la Grande, dit : la Vierge

Le révérend Père Chevreux, dans son histoire de Benoite-Vaux relate :

Voici ce que m’a apporté par écrit, le 30 janvier 1853, l’abbé Henrion, curé de Rosnes :

« …accompagnant les enfants de Rosnes, à Benoite-Vaux, pour le renouvellement de leur première communion, fut surpris de voir tous les pèlerins s’agenouiller devant une haie, déclarant : « c’est là que la vierge a guérit mademoiselle Herbillon »

Et voici ce que l’on raconte : Jean Herbillon et sa femme Marguerite Marchal, héritiers des grandes richesses de leurs parents, étaient très pieux. Ils avaient 4 filles et 3 garçons, mais une fille de pouvait pas marcher. En outre, elle était paralysée d’un bras, et, âgée de 7 ans, elle ne parlait pas encore.

Un jour, après de vaines tentatives auprès des médecins, la mère prit l’enfant dans ses bras et partit, nus pieds et jeun, vers Benoite-Vaux, accompagnée d’une seule femme. Arrivées près de la ferme du Haut-Champ, les femmes se reposèrent au pied d’un arbre (là ou s’agenouillent maintenant les enfants de Rosnes). Elles aperçurent une dame vêtue de blanc qui s’approcha d’elles et les questionna. La mère dit : « vais à Benoite-Vaux demander la guérison de ma fille ». La dame dit à la mère de déposer l’enfant, lui assurant qu’elle marcherait seule… ce qui fut fait… Et l’enfant, à l’instant, se mit à courir et appela sa maman. Frappée d’émoi, la mère tomba en faiblesse ; revenant à elle, elle ne vit plus la Dame en blanc. Elle prit un peu de la terre du lieu, alla à Benoite-Vaux, fit ses dévotions, communia et rentra à la maison.

M. Herbillon fit aussitôt peindre un tableau que l’on voit encore à Benoite-Vaux, et, à partir de ce jour, lui et sa femme, communièrent tous les jours. »

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article